Un salaire vital doit permettre de couvrir les besoins fondamentaux du travailleur-travailleuse et de sa famille : alimentation, eau potable, santé, loyer, énergie, éducation, épargne, habillement, transports... C'est un droit humain pour tous les hommes et femmes dans le monde.
"Pour un salaire de base de 30 € par mois, je travaille 60 heures par semaine en fabriquant des vêtements à Dacca au Bangladesh. Avec une autre ouvrière, je partage une petite chambre pour laquelle on paye 17.50 € de loyer. Chaque mois j'envoie 15 € de mon salaire à mes parents restés au village".
Shalima a 18 ans, elle n'a pas le droit de se syndiquer et ne reçoit aucune prestation sociale : assurance maladie, retraite, chômage ou congés. Dans son habitation il n'y pas l'eau potable et l'environnement est insalubre. A l'usine les règles d'hygiène et de sécurité ne sont pas respectées.
Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, article 23 : "Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine, et complétée s'il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale".
Nous n'acceptons pas que les grandes marques d'habillement fassent fabriquer nos vêtements dans des conditions déplorables, ni avec des salaires ne permettant aux ouvriers-ouvrières de vivre dignement.
En soutien aux travailleurs-travailleuses et organisations de la société civile qui se mobilisent pour le respect de leurs droits, et dans le cadre d'une mobilisation internationale, le Collectif Ethique sur l'étiquette lance une campagne pour obtenir la mise en oeuvre d'un salaire vital dans l'industrie textile.
Signez l'appel citoyen pour un salaire vital
à la boutique Artisans du Monde Angers
et sur www.ethique-sur-etiquette.org